Chaque mois dans l’observatoire du sport nous vous présentons une étude sélectionnée par l’équipe de l’OSL.
Les adhérents du Conseil social du mouvement sportif (CoSMoS) ont répondu à une enquête au sujet de leurs situations économiques et sociales après un an de pandémie.
Afin d’évaluer la situation des structures du milieu sportif en cette période de pandémie, c’est plus de 1600 réponses qui ont été analysées. L’enjeu : comprendre comment et si elles arrivaient à survivre malgré une situation qui dure depuis un moment maintenant.
Cela fait maintenant 1 an que la France a connu le 1er confinement et donc le début de la pandémie de la Covid-19. Nous espérons tous que les prochains jours et mois seront meilleurs et que nous pourrons profiter pleinement de la reprise sportive dès que possible.
A travers les confinements et autres couvre-feu, le sport n’a été que très peu présent dans la vie de la population. Les clubs, les licenciés ou encore les bénévoles, tous souffrent de cette situation handicapant fortement les relations sociales et autres avantages qu’offre la pratique sportive en temps normal.
Le sport professionnel a réussi à se relancer sur le plan sportif et ce, malgré le huis clos constant. Les compétitions professionnelles survivent pour le moment bien que les clubs n’aient plus aucun revenus les jours de match. Pour les autres structures, clubs amateurs ou entreprises, l’activité reste faible pour la plupart.
Les répondants sont en majorité des structures de 7 salariés ou moins.
Pour plus de la moitié des structures ayant recours à l’activité partielle, la totalité des salariés y est confrontée. Pour les structures dont l’activité continue, le télétravail – préconisation du Gouvernement – n’est que très peu utilisé.
Les entreprises du sport souffrent énormément de la période actuelle.
Avec en tête des mesures les plus plébiscitées la reconduction de l’activité partielle ainsi que l’exonération des cotisations sociales patronales.
35% prévoient d’utiliser les mesures d’aide à l’embauche des jeunes de -26 ans sur leurs nouveaux recrutements.