Chaque mois dans l’observatoire du sport nous vous présentons une étude sélectionnée par l’équipe de l’OSL.

La pratique sportive, un geste barrière contre la Covid-19

Objet d'étude

Le “British Journal of Sports Medicine”, revue britannique sur les sciences et la médecine du sport, a récemment publié une étude sur la nécessité de l’activité physique contre la Covid-19.

Pour cela, des chercheurs américains se sont penchés sur les cas de plus de 48 000 personnes ayant contracté la Covid-19 entre le mois de janvier et d’octobre 2020. Toutes ces personnes ont également dû communiquer leur activité physique ces deux dernières années.

L’hypothèse démontrée : la pratique sportive est un outil protecteur pour éviter une forme grave de la Covid-19 et l’inactivité augmenterait le risque d’hospitalisation.

Le contexte sanitaire

Depuis plus d’1 an, la France est un pays durement touché par cette pandémie mondiale de la Covid-19, avec plus de 100 000 décès liés de ce virus.

En lien avec les différentes restrictions sanitaires, comme les confinements et couvre-feu, l’inactivité des Français n’a jamais été aussi importante que ces derniers temps. Selon une étude de Santé Publique France, c’est près de la moitié de la population française qui n’a pas une activité physique d’au moins 30 minutes tous les jours. A titre de comparaison, entre 2014 et 2016, 71% des hommes et 53% des femmes atteignaient ces recommandations en matière d’activité physique.

La pratique du sport en club et en salle de sport étant très réduite, voire nulle, le choix de l’activité physique se restreint rapidement.

Les données qui nous marquent

L’étude démontre que les personnes « inactives » sont plus fragiles face au virus.

Être inactif multiplie par 2,3 le risque d’être hospitalisé

Le risque de rentrer en réanimation est, lui, multiplié par 1.7 si la personne est inactive tandis que le risque de décès, par rapport à une personne active, est multiplié par 2,5. Les personnes modérément actives (10-149 minutes de sport/semaine) ont également moins de risques de complications que les inactifs.

30 min d’activité, sur 4 à 6 heures de temps libre

L’OMS recommandant la pratique d’une activité physique d’une durée minimum de 30 minutes par jours, cela est possible pour la plus grande partie de la population.

Aux Etats-Unis, diverses études ont démontré que les Américains ont 4 à 6 heures de temps libre chaque jour, dont la majorité de ce temps, est consacrée à des activités sédentaires, en particulier aux outils électroniques (téléphone, ordinateur, jeux vidéo…).

L’inactivité, un risque plus important que le tabagisme ou l’obésité

En fait, l’inactivité physique est le facteur de risque le plus important, comparé aux facteurs de risque modifiables communément cités (tabagisme, obésité, hypertension, diabète…).

En dehors de la vaccination et du respect des gestes barrières, telles que la distanciation sociale et le port du masque, la pratique régulière d’une activité physique est peut-être la mesure la plus importante que les individus peuvent prendre pour prévenir le COVID-19 grave et ses complications.

DES SOLUTIONS

Afin de remédier à cela, nous vous proposons plusieurs idées pour faire du sport tout au long de la semaine :

  • Utiliser l’application Enform@Lyon qui vous permet de sillonner le patrimoine lyonnais tout en pratiquant une activité physique (marche, course, renforcement musculaire).
  • Si vous n’avez pas le temps la semaine, DimFit, Courir à Lyon ou l’ASUL Basket vous propose des séances de renforcement musculaire tous les week-ends.
  • Lyon étant parsemé de pistes cyclables, prenez le vélo pour aller au travail !
  • La ville de Lyon regorge d’endroits pour se dépenser. Que cela soit les berges du Rhône, le Parc de la Tête d’Or, Miribel-Jonage ou pleins d’autres endroits, marcher, courir, faire du vélo sera un véritable plaisir pour vous et votre corps !