Pour finir il me parait intéressant d’aborder d’essayer de répondre à l’une des remarques que l’on peut parfois entendre lorsqu’une personne étrangère au milieu observe un athlète de force : Pourquoi est-il gros ?
Bien loin des représentations d’idéal athlétique que l’on nous vend d’un sportif dans nos sociétés, il est indéniable de constater que à très haut niveau les athlètes de force ont pour la plupart un embonpoint caractéristique. Mais comme tout sportif de haut niveau cela n’est pas sans raison, rien n’est laissé au hasard. En effet le tissu graisseux va d’une part protéger leurs articulations soumises à un stress intense par les charges. De plus elle offre un terrain hormonal favorable à la prise de masse musculaire et à la récupération aux entrainements intensifs. Certain athlètes témoignent également que sur certain gestes comme la flexion, leur ventre offre un « rebond » qui aiderai légèrement au mouvement. Pour maintenir cette condition ils s’efforcent de tenir des régimes alimentaires très riches.
Mais attention, cette caractéristique touche une part bien spécifique des athlètes en concernant la catégorie de poids la plus élevée (109kg+). N’ayant pas de limites supérieure imposée, ils peuvent se permettre de grossir autant qu’ils souhaitent pour prendre le maximum de masse musculaire. Cependant la majorité des compétiteurs sont attachés à une catégorie de poids bornée et sont bien plus sveltes.
Alors pourquoi l’image de l’haltérophile et du powerlifter ressort telle quelle ? Et bien probablement car en général les catégories lourdes sont sujettes à une plus forte médiatisation ce qui est encore plus le cas dans un milieu ou se joue en quelque sorte littéralement le titre d’Homme le plus fort du monde.